Le rapport sommaire sur la vérité documente l’implication historique de YWCA Canada dans les pensionnats autochtones et les « hôpitaux indiens », et présente les étapes à suivre pour la réconciliation. YWCA Canada a publié le rapport de synthèse sur son site web. Le rapport préliminaire complet est disponible sur demande en envoyant un courriel à reconciliation@ywcacanada.ca.

Le rapport est qualifié de « préliminaire » parce qu’il fait partie d’un processus en cours. La poursuite de l’engagement des autochtones et l’établissement de relations guideront notre travail de réconciliation et seront menés par des dirigeants autochtones. Ce travail aboutira à un rapport plus complet et à un plan d’action pour la réconciliation, avec des mesures de réparation.

YWCA Canada fournit un accès à des services de conseil, à des soutiens culturels et à des sessions de groupe pour le personnel autochtone et les membres de la communauté. Nous nous sommes engagés avec des aînés pour offrir des conseils et un soutien supplémentaire. Nous nous engagerons également auprès des peuples autochtones pour guider notre plan d’action de réconciliation afin d’aligner chacune de nos actions sur les principes anticoloniaux. Contactez YWCA Canada à l’adresse reconciliation@ywcacanada.ca pour plus d’informations.

Conformément aux principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession autochtones (PCAP), les réalités et les histoires autochtones appartiennent aux peuples autochtones. Dans cet esprit, le Cercle autochtone et le Comité de vérité et de réconciliation (CVR) ont conseillé à YWCA Canada de communiquer sans délai ses conclusions aux communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Avant que YWCA Canada suive ces directives, nous avons travaillé à la création d’un département pour l’équité, les relations avec les Autochtones et la réconciliation, et à l’exploration d’une communication responsable et respectueuse. L’approche menée pour la publication de ce rapport visait à minimiser les préjudices causés aux collègues, aux bénévoles et aux communautés autochtones. YWCA Canada s’engage à continuer de s’appuyer sur les apprentissages pour faire avancer ce travail important. Avec ces excuses, nous renouvelons notre engagement à établir des relations sincères avec les peuples autochtones par nos actions ainsi que par nos paroles.

Les appels à l’action 67-70 de la Commission Vérité et Réconciliation se sont concentrés sur les musées et les archives. Conformément aux principes d’OCAP, nous estimons que les documents autochtones appartiennent aux autochtones. Les archives de YWCA Canada sont actuellement hébergées dans plusieurs endroits à travers le pays. Afin de respecter nos obligations, le Bureau national travaille avec les associations locales [ainsi qu’avec Bibliothèque et Archives Canada] pour s’assurer que tout le monde puisse avoir accès à ces documents à tout moment.

YWCA Canada et ses associations membres ont mis en place un moratoire interdisant la destruction des archives existantes afin de les mettre à la disposition des communautés concernées et du public. Nous nous engageons à continuer à dire la vérité dans ces processus.

YWCA Canada et ses associations membres se sont engagées sur la voie de la décolonisation de leurs services et programmes. Il s’agit notamment de réfléchir à la manière dont nos programmes contemporains continuent à promouvoir des pratiques assimilatoires ou à marginaliser les femmes autochtones, noires, racialisées, immigrées, 2SLGBTQIA+, en situation d’handicap, en situation d’itinérance et/ou âgées, ainsi que les personnes issues de la diversité des genres, et de démanteler ces pratiques. Cet objectif sera atteint grâce au leadership des dirigeants autochtones et des communautés en situation d’équité au sein de notre mouvement et en partenariat avec les communautés autochtones où nos services sont offerts.

Pour obtenir un soutien culturel, veuillez contacter Jessica Gordon à l’adresse jgordon@ywcacanada.ca ou la boîte de réception générale à l’adresse reconciliation@ywcacanada.ca. YWCA Canada offre le soutien d’une Aînée et l’accès à des services de conseil, à des soutiens culturels et à des séances de groupe pour le personnel et les membres de la communauté autochtones.

• Nous ne pouvons pas tenir pour acquis que les effets néfastes étaient connus de l’ensemble de l’organisation. En raison de la rotation des effectifs et d’une approche incohérente de la gestion des documents, la YWCA s’est appuyée sur la mémoire institutionnelle pour suivre les modèles de programmation à travers les décennies.
• Le processus d’établissement de la vérité a commencé en 2019 avec la recherche d’archives académiques, qui s’est achevée en 2022. Covid, la forte rotation au sein de l’Office national et les limites du rapport final ont entraîné des hésitations et des retards dans l’accomplissement des efforts de vérité. Cela a donné lieu à de nouvelles conversations qui ont abouti à l’approche actuelle.
• Sans aucun doute, le meilleur moment pour s’excuser était hier. Le meilleur moment pour le faire, c’est maintenant, surtout si l’on considère le travail accompli au niveau local et l’alignement au sein du Mouvement.

D’après les dossiers actuels (limités) cités dans le rapport, YWCA Canada peut indiquer six (6) domaines d’implication dans les pensionnats autochtones et les « hôpitaux indiens ». Au-delà de l’élaboration de programmes d’études, de l’animation de programmes, du logement et de la défense des intérêts, YWCA Canada n’avait pas d’autorité officielle dans ces domaines. Les six domaines (qui comprennent la collaboration avec les Affaires indiennes et le prédécesseur de la SCHL) sont les suivants :

1. Influence sur le programme d’études de certains pensionnats en matière de « science domestique »
2. Mise en place de programmes de réadaptation pour les patients autochtones qui réintègrent la société après avoir été soignés dans des « hôpitaux indiens ».
3. Clubs sociaux et activités récréatives pour les jeunes autochtones (programme Y-Teen)
4. Offre de résidences aux jeunes femmes autochtones dans le but de les assimiler à la culture canadienne européenne.
5. Offre de résidences aux jeunes filles autochtones en partenariat avec les sociétés d’aide à l’enfance pendant la rafle des années 60
6. Programme de placement et de réinstallation des « Indiens » (IPRP), un programme fédéral visant à gérer et à contrôler la main-d’œuvre et les déplacements des autochtones à travers le pays. Comme indiqué, les chercheures n’ont eu qu’un accès limité aux documents d’archives en raison d’un financement insuffisant et des restrictions imposées par la directive COVID-19. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l’étendue de notre rôle.

Les excuses reflètent les vérités découvertes grâce à la recherche dans les archives. YWCA Canada a invité les communautés autochtones citées dans le rapport à donner des indications sur la manière dont elles souhaiteraient être impliquées dans ce processus. Notre approche de la libération et des excuses reflète et honore leurs recommandations.

YWCA Canada travaille sur des partenariats spécifiques, des sessions d’écoute et des actions de sensibilisation par l’intermédiaire de son département des relations autochtones et de la réconciliation. Nous avons contacté l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et l’Association nationale des centres d’amitié (ANCA), et nous prévoyons d’en faire plus lorsque la directrice nationale des relations et de la réconciliation avec les autochtones, Jessica Gordon, recevra davantage de soutien. L’objectif est d’approfondir les relations existantes aux niveaux local et national et de travailler dans le cadre de partenariats respectueux et réciproques avec les organisations communautaires des Premières nations, des Métis et des Inuits.

Le département des relations autochtones et de la réconciliation a été chargé d’élaborer un plan d’action national pour la réconciliation (PAR) et une feuille de route pour explorer les moyens par lesquels l’organisation entreprend une réconciliation significative. Toutes les recommandations du tableau seront explorées, y compris celles citées ci-dessus.

Tel que mentionné, des efforts sont actuellement déployés pour élaborer un PAR et une feuille de route qui intégreront les voix et les expériences des autochtones, ainsi que leurs recommandations sur les réparations appropriées (qui pourraient inclure les exemples cités ci-dessus). Quelques associations membres effectuent déjà ce travail. Un cadre national permettra d’unir les efforts et de se soutenir mutuellement.

La prise en charge des personnes survivantes est essentielle. Dans le cadre du plan de communication de la publication, YWCA Canada facilitera l’accès à des services de conseil et de soutien psychologique culturellement adaptés pour les personnes qui en ont besoin.

Oui. Le PAR et la feuille de route contribueront à l’établissement de rapports et d’examens réguliers.