En mars 2023, les Nations unies ont accueilli la 67ème session de la Commission de la condition de la femme (CCF). Réunissant les États membres, les organisations non gouvernementales, les décideur•euse•s politiques et diverses autres délégations, la CCFNU se consacre à la promotion des progrès vers l’égalité des genres par le biais de l’innovation et du changement technologique. Jenny MacNeil était fière de faire partie de la délégation de YWCA Canada cette année. Nous avons demandé à Jenny de nous faire part de ses réflexions sur son expérience.
Je me réjouis encore de l’opportunité qui m’a été donnée de faire partie de la délégation de YWCA Canada pour assister à la 67ème session de la Commission de la condition de la femme (CCFNU) à New York. En tant que jeune femme travaillant dans le secteur à but non lucratif, j’ai eu l’occasion d’assister à cet événement, d’apprendre, d’établir des réseaux, de m’engager et de faire l’expérience des processus de l’ONU (organisation des Nations Unis). J’ai été inspirée par les femmes diverses et passionnées que j’ai rencontrées et par les connaissances que j’ai acquises grâce à leurs perspectives mondiales.
Ma première journée au siège des Nations unies a commencé devant les barrières de sécurité, en attendant la lever de près de 200 drapeaux d’États membres. Alors que je me tenais là, émerveillée, attendant que tous les drapeaux se lèvent ensemble, les drapeaux ont commencé à se lever, mais pas à l’unisson. Un par un, les drapeaux se sont levés ; un drapeau à la fois, une nation à la fois.
Ma participation à la CCFNU était l’opportunité pour moi d’approfondir mes connaissances sur les questions d’égalité des genres au niveau mondial et de comprendre les défis auxquels les femmes sont confrontées à mesure que l’innovation et les technologies numériques s’infiltrent dans la vie quotidienne. J’ai pu assister à des tables rondes sur « l’innovation et le changement technologique, et l’éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des genres et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ». Les événements auxquels j’ai assisté portaient sur la santé sexuelle et reproductive des femmes, l’autonomisation en matière d’éducation, l’impact des conflits, et plus encore. Ces discussions m’ont permis de comprendre comment je pouvais contribuer à la promotion de l’égalité des genres et la justice sociale au sein de ma propre communauté.
La CCFNU a été l’occasion aussi de rencontrer d’autres participant•e•s et de créer des réseaux avec ces personnes en partageant des expériences et en travaillant à la réalisation d’objectifs communs. Partager l’espace avec des représentant•e•s de YWCA du monde entier et constater leur passion et leur engagement à l’égard de la mission de YWCA a été une source d’inspiration. C’est un rappel significatif de la portée réelle de YWCA et de son mouvement mondial.
Du discours d’ouverture du secrétaire général des Nations unies à la cérémonie de la Journée internationale des droits des femmes, cette expérience m’a rappelé avec force les progrès accomplis par les femmes et le travail qu’il reste encore à faire.
À l’issue de la CCFNU, j’ai retenu deux choses essentielles : l’importance de l’intersectionnalité dans la promotion de l’égalité des genres et la position cruciale des jeunes pour faire avancer ce travail. La conférence a souligné la nécessité d’une approche intersectionnelle pour garantir que les voix des femmes marginalisées et des personnes de diverses identités de genre soient amplifiées et incluses dans les processus de prise de décision. L’inclusion des jeunes était l’opportunité de partage des expériences, des discussions et de faire du réseautage.
J’ai acquis des connaissances, des points de vue et des liens précieux qui guideront mon travail futur en faveur de l’égalité des genres et de la justice sociale. La conférence a également revigoré mon rôle dans le mouvement de la YWCA, qui vise à améliorer la vie des femmes et des personnes de diverses identités de genre sur le plan du genre. Souvent, mon travail peut sembler limité à son impact sur la vie des individus de ma communauté, mais je suis fière de faire partie de ce mouvement qui œuvre pour un monde plus juste et plus équitable pour tou•te•s, même si c’est 1 par 1 comme ces drapeaux.
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