Mon nom est Mau Juneau (il/iel), j’ai 28 ans et je suis stratège médias sociaux pour la YWCA Québec ainsi que coordonnateur général pour Toustes Doux.
Pour moi, le leadership a toujours été associé à mes implications communautaires. En m’investissant dans des comités étudiants et en faisant du bénévolat, j’ai pu acquérir des compétences et de la confiance en moi qui m’ont plus tard permis de démarrer mes propres initiatives.
Au début de mon parcours, je n’exprimais pas vraiment mes idées au sein de mes implications. De fil en aiguille, en m’inspirant des exemples de leadership positif que je voyais autour de moi, j’ai commencé à prendre de plus en plus de responsabilités, puis à occuper des rôles de coordination. Aujourd’hui, je suis loin de la personne que j’étais à 18 ans : non seulement je suis capable d’exprimer et de valoriser mes idées, mais je suis aussi capable de coordonner des projets et de construire ma propre place dans le milieu communautaire, qui m’a toujours fasciné.
Les conseils que j’aimerais offrir aux jeunes leaders au Canada sont les suivants :
- Osez-vous investir dans des projets qui vous passionnent, même si vous ne vous sentez pas à la hauteur. Chaque défi fera grandir le leader en vous.
- Observez les leaders autour de vous. En observant leur style de leadership, vous pouvez en apprendre plus sur ce que vous aimeriez devenir, ou ce que vous aimeriez éviter de devenir. Par exemple, dans mon cas, j’ai été inspiré par les personnes qui sont à la fois douces et affirmées.
- Croyez en vos idées ! Votre cerveau et votre personnalité sont uniques et chaque personne a des idées propres à soi.
Pour moi, la semaine de l’égalité des genres signifie plusieurs choses. Premièrement, c’est l’occasion de se rappeler que le travail n’est pas terminé. En effet, non seulement les femmes vivent encore des inégalités, elles en vivent aussi entre elles : la pauvreté et l’insécurité résidentielle touchent de manière disproportionnée les femmes racisées, trans ou en situation d’handicap.
C’est aussi un bon moment de réfléchir à la place des personnes non-binaires dans les questions d’inégalité de genre. Les personnes d’identité et d’expression de genre non-conforme vivent les mêmes types d’obstacles que les femmes en ce qui a trait à beaucoup d’enjeux, comme l’accès à l’emploi ou la violence sexuelle. Même si le gouvernement du Canada continue à nommer cette semaine comme la semaine de l’égalité des sexes, le titre de semaine de l’égalité des genres est plus représentatif.
Pour progresser, le mouvement pour l’égalité des genres doit continuer à intégrer l’intersectionnalité dans ses thématiques et préoccupations.
Parce que tant qu’on n’est pas tous.te.s libéré.e.s, la lutte n’est pas finie !