Cette année, les Nations Unies (ONU) ont accueilli la 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW). La Commission de la condition de la femme est le principal organe intergouvernemental mondial exclusivement dédié à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. La Commission de la condition de la femme joue un rôle déterminant dans la promotion des droits des femmes, en documentant la réalité de la vie des femmes à travers le monde et en élaborant des normes mondiales sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Eraj Waqar était membre de la délégation de YWCA Canada à la Commission de la condition de la femme. Nous avons demandé à Eraj de partager ses réflexions sur son expérience.
Je m’appelle Eraj Waqar et j’ai récemment assisté à la soixante-septième session de la Commission de la condition de la femme (CSW67) à New York. En tant que membre du comité de leadership et d’engagement des jeunes femmes de YWCA Canada, assister à cet événement a été une occasion incroyable d’élargir mes connaissances et de défendre l’égalité des sexes.
En tant que personne passionnée par les objectifs de développement durable, j’étais ravie d’explorer le thème prioritaire de cette année, « Innovation et changement technologique, et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles ». Les sessions ont mis en évidence les opportunités, les défis et les domaines d’amélioration nécessaires pour garantir que nous avançons dans cette ère numérique sans laisser personne de côté.
J’ai assisté à diverses sessions tout au long de la semaine, notamment la célébration par les Nations Unies de la Journée internationale de la femme 2023, qui s’est tenue le 8 mars dans la salle de l’Assemblée générale. Les tables rondes ont mis l’accent sur la création d’espaces inclusifs et sécuritaires pour toutes les femmes et les filles et sur la fourniture des ressources appropriées et de l’accès à la technologie sans aucune norme ni aucun préjugé social et de genre. Dès la déclaration d’ouverture, qui a lancé un message selon lequel « les droits numériques sont les droits des femmes », j’ai appris l’importance d’élargir l’accès à Internet, d’accroître la participation des femmes aux STEM, de promouvoir la culture numérique, de mettre en œuvre des interventions politiques, de défendre la sécurité sur Internet et la nécessité pour le gouvernement et le secteur privé de collaborer avec les organisations de défense des droits des femmes pour résoudre les problèmes technologiques.
YWCA Canada m’a donné d’excellentes occasions de mettre mes compétences et mes expériences au service d’espaces axés sur l’action et d’échanger des idées et des informations pour faire avancer le mouvement féministe. J’ai pu réseauter avec d’autres jeunes et être inspiré par des leaders. Je tiens à remercier YWCA Canada pour son leadership et son soutien, qui m’ont permis de faire partie de cette belle opportunité.
En tant que jeune musulmane pakistanaise-canadienne, je sais de première main l’importance de partager la voix des jeunes, en particulier des femmes et des filles marginalisées. Plaider pour et assurer la participation pleine et effective de toutes les femmes à tous les niveaux, tant au niveau national que mondial, est crucial pour faire une différence. Pour parvenir à l’égalité des sexes, nous devons continuer à travailler ensemble et comprendre comment mettre en œuvre les meilleures pratiques pour concevoir efficacement des programmes et des initiatives qui ont un impact sur différentes femmes, hommes et personnes de diverses identités de genre. Assister à la Commission de la condition de la femme a été une opportunité incroyable qui m’a inspiré à continuer à défendre les objectifs d’égalité des genres et de développement durable. J’ai hâte de voir où ce voyage me mènera ensuite.