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Analyse des chiffres : Le point de vue de YWCA Canada sur le budget fédéral 2021

Published on 22/04/2021 by Anjum Sultana & Sarah Hannaford

Depuis le début de la pandémie, YWCA Canada a plaidé sans relâche et pris la tête de l’appel à un plan de relance économique féministe pour le Canada. Comme l’indiquent plusieurs des annonces du budget fédéral 2021, ce plaidoyer a provoqué des changements.

Dans ce document de 724 pages, les femmes sont mentionnées 669 fois, apparaissant sur presque toutes les pages. Ces chiffres mettent en évidence l’accent mis par le budget sur la relance économique pour les femmes, ce qui se reflète également dans l’investissement important du gouvernement dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et le secteur des organismes de bienfaisance et sans but lucratif, entre autres engagements.

Nous célébrons le plan de financement historique du budget, qui prévoit 101,4 milliards de dollars sur trois ans pour répondre au double objectif de lutter contre la pandémie de COVID-19 et de jeter les bases d’une relance féministe et inclusive. Cependant, nous constatons également que ces ambitions ne sont pas à la hauteur sur un certain nombre de questions, notamment le soutien aux communautés LGBTQ+, aux populations autochtones urbaines et à divers.e.s jeunes, en particulier les jeunes femmes. Ce budget a pris des mesures clés dans la bonne direction, mais il y a encore du travail à faire. Nous sommes prêtes à faire notre part, à rassembler nos compétences et à rendre possible un changement systémique pour nos communautés.

Notre analyse du budget fédéral 2021 est la suivante :

Accès à des services de garde d’enfants abordables

Le gros titre du budget fédéral de 2021 était l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, et ce à juste titre. Avec la proposition de consacrer 30 milliards de dollars sur 5 ans à la mise en place d’un système national d’éducation et de garde des jeunes enfants, le mot « historique », bien que juste, ne décrit pas pleinement l’importance de ce changement pour le pays. Le budget prévoit une réduction de moitié des frais de garde d’enfants d’ici 2022 et la mise en place de services de garde à 10 dollars par jour d’ici 2026. S’il est pleinement réalisé, il aura un impact considérable sur la vie des familles et des enfants dans tout le pays.

Les recherches menées par le Centre for Future Work montrent que l’investissement dans les services de garde d’enfants, sur le modèle du système norvégien, peut apporter des avantages considérables aux familles et à la société. En fin de compte, cela pourrait être une victoire pour l’égalité de genre en permettant à 725 000 femmes de participer au marché du travail. Il pourrait rapporter au gouvernement des recettes de l’ordre de 17 à 29 milliards de dollars par an et créer potentiellement plus de 300 000 emplois dans tout le pays.

L’appel à investir dans les services de garde d’enfants est attendu depuis longtemps et fait l’objet d’un long travail – et nous nous réjouissons de voir que ce besoin est pris en compte dans ce budget. C’est l’aboutissement de plus de cinq décennies d’organisation féministe menée par des organisations comme Un Enfant Une Place  et le Childcare Resource and Research Unit. Cela s’est produit grâce à un plaidoyer sans relâche et cela démontre clairement que l’action soutenue fonctionne.

Travail décent, requalification et formation

Les pressions économiques de cette période ont été énormes, les gens subissant des pertes d’emploi et d’heures travaillées importantes. Ce sont des secteurs entiers confrontés à une menace existentielle qui, s’ils ne s’adaptent pas à la crise du COVID, risquent d’être complètement anéantis. Dans ce contexte, les mesures prises pour investir dans la formation, la requalification, la protection sociale des travailleurs.euses et le travail décent pour toutes et tous sont les bienvenues.

Dans notre Plan féministe de relance économique pour le Canada, nous avons souligné comment l’assurance-emploi (AE) a été reconnue comme étant difficile d’accès pour les travailleurs.euses temporaires et à temps partiel, qui sont, de façon disproportionnée, des femmes. Pour contrer ces obstacles, le plan recommandait l’abaissement à 360 heures l’exigence nationale uniforme d’admissibilité à l’assurance-emploi. Le budget de 2021 propose un investissement de  3,9 milliards de dollars sur trois ans à partir de 2021-22 pour apporter des changements législatifs visant à rendre l’assurance-emploi plus accessible, ce qui comprend une norme d’admissibilité uniforme de 420 heures pour l’accès aux prestations régulières et spéciales dans toutes les régions. Bien que le seuil d’admissibilité soit toujours plus élevé que ce que nous avions recommandé, nous sommes heureux de constater la poursuite de la mise en œuvre d’une exigence uniforme, car cela permettra aux femmes de toute la région d’avoir des chances plus équitables d’accéder à l’AE. Nous attendons également avec impatience les prochaines consultations proposées sur la réforme de l’AE.

Nous avons vu d’autres mesures porteuses d’espoir, comme l’engagement d’établir un salaire minimum fédéral de 15 dollars, ainsi que l’élargissement de la prestation canadienne de rétablissement, de la prestation pour aidants naturels et de l’allocation canadienne pour les travailleurs. Nous avons également vu des investissements dans plusieurs programmes visant à soutenir les communautés sous-représentées dans divers secteurs, notamment le nouveau programme de services d’apprentissage qui investit 470 millions de dollars et les 298 millions de dollars pour le programme Compétences pour réussir.

Entrepreneuriat

Les entreprises dirigées par des communautés en quête d’équité ont connu des difficultés importantes pendant la période du COVID et ont besoin de soutiens et de solutions sur mesure, comme l’a souligné la Chambre de commerce des femmes canadiennes. C’est pourquoi l’investissement du gouvernement de 146,9 millions de dollars pour renforcer la Stratégie pour l’entrepreneuriat féminin, les 51,7 millions de dollars pour le Programme pour l’entrepreneuriat des Noir.e.s et les 22 millions de dollars pour soutenir l’Initiative pour l’entrepreneuriat des femmes autochtones sont autant de bonnes nouvelles. Il reste à voir si cela sera suffisant, mais c’est une initiative prometteuse.

Violence fondée sur le genre

Le gouvernement fédéral a souligné ses engagements envers un plan d’action national visant à mettre fin à la violence fondée sur le genre et a proposé de dépenser 601,3 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour le faire avancer. Nous constatons avec joie que l’accent est mis sur l’avancement de ce plan d’action national et sur la lutte contre la prévalence de la violence fondée sur le genre au Canada dans le budget, ce que les Nations Unies ont qualifié de « pandémie fantôme ».

Bien qu’un peu en deçà de ce qu’espérait YWCA Canada, la proposition comprend quelques investissements importants, tels que :

  • 200 millions de dollars pour les organisations de lutte contre la violence fondée sur le genre
  • 55 millions de dollars pour renforcer les capacités des femmes autochtones et des organisations 2SLGBTQQIA+.
  • 105 millions de dollars à Femmes et égalité des genres Canada pour améliorer son programme de lutte contre la violence fondée sur le genre.
  • 14 millions de dollars pour la mise en place du secrétariat du plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre.
  • 85,3 millions de dollars pour des conseils juridiques gratuits pour les survivant.e.s d’agressions sexuelles.
  • 50 millions de dollars à l’Agence de la santé publique du Canada pour concevoir et offrir des interventions qui favorisent les relations sécuritaires et préviennent la violence familiale, y compris la violence entre partenaires intimes, les mauvais traitements infligés aux enfants et les mauvais traitements infligés aux personnes âgées.
  • Et plus encore !

YWCA Canada a joué un rôle de premier plan dans la participation communautaire à l’élaboration du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Le plan devrait être publié dans le courant de l’année.

Une autre annonce de financement essentielle est celle des 2,2 milliards de dollars sur cinq ans et des 160,9 millions de dollars en cours pour le plan d’action national en réponse aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et à la mise en œuvre des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation.

Renforcer le logement et les infrastructures physiques pour la Relance

Nous avons été heureuses de voir un investissement important de 1 milliard de dollars sur 6 ans pour le Fonds universel pour l haut débit afin de soutenir l’accès à l’Internet dans tout le pays, en particulier dans les communautés rurales, éloignées et du Nord. Comme la crise nous l’a montré, l’accès à l’internet n’est plus un luxe mais un service essentiel. Ce financement nous permet de réduire la fracture numérique qui empêche les économies et les communautés locales de prospérer.

L’accès à l’eau potable est un droit de la personne. Nous avons vu dans ce budget un engagement de  125,2 millions de dollars sur 4 ans pour aider les communautés des Premières nations à garantir un accès fiable à l’eau potable et à assurer la prestation sécuritaire des services sociaux et de santé dans les réserves. Nous devons souligner que le gouvernement fédéral n’a pas respecté son engagement de mettre fin à tous les avis sanitaires relativement à l’eau potable. En mars 2021, il y avait encore 58 avis actifs dans 38 communautés, dont la majorité en Ontario. Nous attendons donc de voir cet engagement se réaliser pleinement.

Nous avons également vu plusieurs engagements visant à renforcer la stratégie nationale en matière de logement, tels que :

  • 567 millions de dollars à Emploi et Développement social Canada pour le programme Vers un chez-soi.
  • Une avance de 750 millions de dollars au Fonds national de co-investissement dans le logement pour financer les coûts de construction, de réparation et d’exploitation de plus de 500 logements de transition et d’abris.
  • 600 millions de dollars pour renouveler et élargir le Fonds d’innovation pour le logement abordable 118,2 millions de dollars pour l’Initiative fédérale en matière de logement communautaire afin de soutenir les fournisseurs de logements communautaires.
  • 315,4 millions de dollars pour la prestation canadienne relative au logement afin d’augmenter l’aide au loyer pour les femmes et les enfants à faible revenu qui fuient la violence.
  • 1,5 milliard de dollars pour l’Initiative en faveur du logement rapide, avec une déduction de 25 % pour les projets destinés aux femmes.

Des mesures de financement ciblées ont également été prises en faveur des gouvernements du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest afin de créer davantage de logements financés par l’État sur leur territoire. Cependant, une omission flagrante est l’absence d’une stratégie dédiée au logement des autochtones des zones urbaines, rurales et nordiques, ce que l’Association canadienne d’habitation et de rénovation urbaine a qualifié de « profonde déception ».

Soutenir les organismes de bienfaisance et les organisations à but non lucratif

Comme l’indique le budget, le secteur des organismes de bienfaisance et sans but lucratif emploie principalement des femmes, des Canadien.ne.s Noir.e.s et racialisé.e.s, des jeunes, des nouveaux.elles arrivant.e.s et d’autres personnes qui ont été touchées de façon disproportionnée par la pandémie. Le budget souligne également ce que nous savons être vrai – ce secteur et ses employé.e.s sont des partenaires inestimables dans le travail du gouvernement pour rouvrir et reconstruire les communautés face à cette pandémie. Pour assurer une relance féministe inclusive, nous devons investir dans les organisations qui la rendent possible – les organisations caritatives et sans but lucratif. Le budget prévoit plusieurs mesures ciblées pour aider le secteur à non seulement survivre à cette crise mais aussi à se préparer à mieux reconstruire.

L’un des investissements les plus importants a été le Fonds de redressement des services communautaires, d’une valeur de 400 millions de dollars, résultat direct du plaidoyer soutenu de six des plus grandes fédérations caritatives du Canada. YWCA Canada, YMCA Canada, Centraide Canada, l’Association nationale des centres d’amitié, Grands Frères Grandes Sœurs du Canada et BGC Canada se sont réunis en 2020 pour défendre les organisations qui fournissent des services essentiels aux communautés dans le besoin. Nous sommes très heureuses de voir que le travail de cette coalition se traduit par des engagements financiers pour notre secteur.

La création d’un fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noir.e.s, doté de  200 millions de dollars, et d’un investissement de 100 millions de dollars pour soutenir l’Initiative Appuyer les communautés Noires du Canada constituent un autre exemple de plaidoyer réussi du secteur caritatif. Ces investissements commencent à répondre aux appels à l’action lancés dans le rapport du Réseau pour l’avancement des communautés noires intitulé « Non financé : les communautés noires, les oubliés de la philanthropie canadienne ».

L’engagement du gouvernement à soutenir le secteur s’est également traduit par un investissement de  755 millions de dollars dans un Fonds de financement social, visant à mobiliser des capitaux privés pour réaliser le bien public, ainsi que  50 millions de dollars dans le programme de préparation à l’investissement pour soutenir les organisations caritatives, à but non lucratif et à vocation sociale dans des activités de renforcement des capacités telles que le développement des compétences et l’embauche. La proposition de 100 millions de dollars pour le Fonds pour l’accessibilité est également une bonne nouvelle.

Cependant, malgré les gains importants pour les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance dans le budget 2021, il n’a pas répondu de manière adéquate aux besoins des communautés LGBTQ+ du Canada. Le budget propose l’octroi de  15 millions de dollars sur trois ans pour financer un nouveau fonds pour les projets LGBTQ2, qui sera consacré au soutien d’initiatives communautaires visant à surmonter les problèmes clés auxquels sont confrontées les communautés LGBTQ2. Bien que ce montant proposé soit un début, ce plan ne suffit pas à résoudre les problèmes de capacité critiques actuels, qui ont été mis en évidence par des activistes comme Wisdom2Action. Une proposition de budget plus étendue est nécessaire pour soutenir les communautés LGBTQ+ à travers la région, et ce budget n’y parvient pas.

L’absence de financement dédié aux communautés Autochtones urbaines est une occasion manquée, ce que l’Association nationale des centres d’amitié a qualifié de décevant.

Mesures fiscales

Dans la couverture des budgets, l’accent est souvent mis sur les annonces de financement, mais il est tout aussi important de penser à l’aspect des recettes fédérales de l’équation.

Le budget 2021 a introduit plusieurs nouvelles taxes qui devraient faire entrer des milliards dans les coffres fédéraux.

Plusieurs d’entre elles devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2022, notamment :

  • Taxe sur les services numériques – taxe de 3 % sur les revenus des services numériques qui reposent sur les contributions de données et de contenu des utilisateurs canadiens. Il devrait rapporter au gouvernement 3,4 milliards de dollars de recettes sur cinq ans.
  • Taxe sur le luxe – Taxes sur la vente de voitures de luxe, d’avions personnels et de bateaux à usage personnel qui devraient rapporter 604 millions de dollars sur cinq ans.
  • Taxe sur les logements vacants – Une taxe nationale annuelle de 1 % sur la valeur des biens immobiliers résidentiels appartenant à des non-résidents et à des non-Canadien.ne.s qui sont vacants ou sous-utilisés. De plus amples informations à ce sujet devraient être publiées plus tard dans l’année, mais il est prévu qu’une fois mis en œuvre, ce système rapportera 700 millions de dollars sur quatre ans au gouvernement fédéral.

Équité pour les jeunes

Le budget n’a pas réussi à fournir un plan clair sur la façon dont le gouvernement fédéral soutiendra le développement économique des jeunes à long terme d’une manière innovante. Le gouvernement a proposé d’investir 5,3 milliards de dollars dans la relance pour la jeunesse, mais il s’agit surtout de plans à court terme, comme 392,7 millions de dollars pour l’exonération des intérêts sur les prêts étudiants pendant une année supplémentaire, 3,1 milliards de dollars pour doubler les subventions canadiennes aux étudiant.e.s, ainsi que des investissements dans des programmes préexistants comme 109,3 millions de dollars dans la Stratégie emploi et compétences pour les jeunes, 239,8 millions de dollars pour le Programme de placement étudiant et 371,8 millions de dollars pour Emplois d’été Canada.

Bien qu’il s’agisse d’investissements importants que nous saluons et soutenons, nous avons besoin de plus.

Les milléniaux et la génération Z vivent une crise économique unique en son genre à une période formatrice de leur vie. Ils et elles ont connu des perturbations scolaires, ont été les premiers.ères travailleurs.euses licenci é.e.s en raison des fermetures dues à une pandémie et ont été lésé.e.s dans leurs revenus. Ils et elles ne se sentent pas sû.e.s de leur avenir économique, ce qui ne les aide pas à faire face aux niveaux croissants d’anxiété, de dépression et d’isolement social. Toute perturbation du marché du travail est désastreuse, mais c’est pire au début de votre carrière, lorsque vous avez moins de capital social, et l’érosion des compétences est un danger très réel.

La vie a changé du tout au tout et ce n’est pas ainsi que les jeunes envisageaient de commencer leur vie d’adulte. Compte tenu de la menace sans précédent qui pèse sur les perspectives et le potentiel des jeunes, nous avons besoin d’une approche unique qui réponde à la situation actuelle avec urgence et ambition. Ces difficultés économiques pourraient marquer les jeunes pour les dix prochaines années si nous ne faisons rien. C’est pourquoi nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher la jeunesse de devenir la « génération du verrouillage ».

Le budget a-t-il répondu au moment voulu ?

Dans l’ensemble, il s’agit d’un budget historique comportant des mesures importantes pour que notre pays soit plus inclusif et réponde mieux aux besoins des communautés les plus durement touchées. Il a répondu à l’appel en versant un acompte sans précédent pour la mise en place d’un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Cet investissement nous permet d’atteindre notre objectif, mais le travail difficile commence maintenant, à savoir défendre ce programme essentiel, juridiction par juridiction. YWCA Canada est prête à faire sa part pour mobiliser les communautés, apporter son expertise en matière de prestation de services et rendre indéniable l’appel à des services de garde abordables, accessibles et de qualité.

Il n’est pas surprenant que ce moment historique pour la garde d’enfants dans ce pays se soit produit sous la direction de la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland. Première femme à occuper ce poste, elle s’est déclarée féministe et a mis en place, au cours de son mandat, le très nécessaire Groupe de travail sur les femmes dans l’économie. La ministre Freeland, la ministre associée des Finances Mona Fortier, la ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes Maryam Monsef et le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social Ahmed Hussen ont tous et toutes eu pour priorité de rencontrer le mouvement féministe à plusieurs reprises tout au long de la pandémie. Ce budget montre qu’ils ont vraiment écouté.

Bien que le budget ait répondu à l’urgence de ce moment, plusieurs communautés ont été laissées pour compte et nous ne pouvons l’ignorer. Les communautés LGBTQ+, les communautés autochtones urbaines et les jeunes diversifiés, en particulier les jeunes femmes, ont besoin de mesures ambitieuses pour répondre à leurs besoins uniques et nous devons investir dans les organisations qui les soutiennent. C’est là que nous devons puiser dans notre pouvoir collectif et nous engager dans le plaidoyer et la création de coalitions pour créer un changement systémique. Nous avons hâte de contribuer à cette mission et de faire notre part.

Vous avez aimé ce que vous avez lu et vous voulez vous plonger dans une analyse budgétaire plus approfondie ?

Découvrez notre événement organisé par YMCA Canada et YWCA Canada le 22 avril 2021 où nous avons déballé le budget fédéral à travers une optique intersectionnelle féministe et d’équité des jeunes: https://bit.ly/Budget-2021-Event-April-22nd-2021

Anjum Sultana est la Directrice nationale des politiques publiques et des communications stratégiques de YWCA Canada. Elle a également été chef des opérations et co-autrice du Un plan de Relance économique féministe pour le Canada : Faire fonctionner l’économie pour tout le monde. Sarah Hannaford est une étudiante en stage à YWCA Canada. Elle poursuit actuellement une maîtrise en justice sociale et en engagement communautaire à l’Université Wilfrid Laurier.

 

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