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Ouvrir les portes: Vers un Support Inclusif et Affirmé pour les Personnes Survivantes de la Violence Basée sur le Genre

Published on 17/11/2023 by YWCA Canada

Lecture: 3min

Le 27 septembre, 2023 YWCA Canada a tenu le premier segment de sa nouvelle série de conférences explorant les défis persistants en matière de prévention et de réponse à la violence basée sur le genre à travers le Canada. 

Nos panélistes ont engagé une discussion dynamique sur les modèles inclusifs de soins et de prestation de services centrés sur les personnes survivantes, qui reconnaissent et répondent aux besoins distincts de chaque personne survivante de la violence fondée sur le genre, en particulier celles qui sont confrontées à des obstacles accrus en matière de sécurité. Nos expertes ont partagé leurs idées, leurs expériences et leurs stratégies pour créer un cadre plus inclusif et plus solidaire pour toutes les personnes survivants de la violence fondée sur le genre. Au cours de cette session, les participant.e.s ont approfondi leur compréhension de ce à quoi devraient et peuvent ressembler des investissements significatifs dans la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre à travers le Canada. 

Cet événement était également le lancement communautaire du rapport de recherche national de YWCA Canada, « Ce que nous avons entendu: Stratégies menées par les survivant.e.s pour éclairer la mise en oeuvre du Plan d’action national du Canada pour mettre fin à la violence fondée sur le genre« , qui peut être lu ici. 

Les intervenantes Nneka MacGregor, Amy FitzGerald, Amy Deschamps et Jolin Joseph ont notamment souligné les points suivants : 

  • Nneka MacGregor: Les gens et les organisations utilisent les personnes survivantes comme baromètre pour obtenir des fonds. Souvent, les consultations avec les personnes survivantes sont faites pour obtenir plus d’argent et non pour centrer leurs voix, ils n’écoutent pas les survivant.e.s, mais les exploitent. Il est essentiel que notre travail soit mené par les personnes survivantes et centré sur elles pour mettre fin à ce modèle de préjudice.
  • Jolin Joseph: Le travail de lutte contre la violence peut également être le lieu de profonds préjudices, à travers nos interactions, nos politiques et nos pratiques. Ces dommages maintiennent les choses en dehors de la disponibilité ou ne répondent pas aux besoins ou aux priorités émergentes de toutes les personnes  qui en ont vraiment besoin.
  • Amy FitzGerald: Les personnes arrivent dans les hébergements à des moments très précaires. Une fois qu’elles sont stabilisées, elles ne peuvent pas déménager parce qu’il n’y a pas d’options de logement sûres et abordables à long terme à leur disposition. Il faut à la fois des changements structurels et des mesures immédiates pour mettre fin à cette crise du logement fondée sur le genre au niveau de la base, de la communauté et des niveaux d’action provinciaux et territoriaux.
  • Amy Deschamps: La violence fondée sur le genre opère également à un niveau structurel et, à la base, elle vise à renforcer et à imposer des notions coloniales de pouvoir et de contrôle, ainsi que des attentes sociétales en matière de rôles et de normes liés au genre. Seul un système qui soutient et affirme toutes les variétés d’expressions de genre peut être réellement inclusif et intersectionnel. 

Les points clés de cet échange significatif ont été intégrés dans un enregistrement graphique de l’artiste Emma Richard.

 

Quelques autres considérations essentielles tirées de la session : 

  • Les systèmes que nous avons actuellement et la manière dont ils fonctionnent ont été construits par les humains et sont fondés sur les mêmes inégalités que nous vivons. En faisant ce travail, nous devons en être conscient.e.s et perturber et démanteler ces systèmes pour en créer d’autres qui profitent à tout le monde. 
  • Les approches de soutien holistiques qui couvrent les intersections de l’identité d’un individu dans ses fondations élargissent le champ d’action pour permettre à ce secteur de servir des personnes qui sont souvent en marge du secteur de la violence fondée sur le genre. 
  • Nous avons actuellement des solutions à court terme pour des problèmes à long terme, il est nécessaire d’établir un financement opérationnel à long terme pour les services de lutte contre la violence fondée sur le genre et des conceptions diversifiées. 
  • L’absence de recherche intersectionnelle, en particulier de recherche sur les expériences des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones, est préoccupante car sans recherche de qualité, on ne dispose pas des données adéquates. Sans ces données, il n’y a pas de politiques efficaces parce que ces personnes sont effacées. 
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