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Rosalind Gunn, Directrice du marketing et des communications à YWCA de Cambridge a été sélectionnée par YWCA Canada pour participer à la tournée CanStudyUS de l’Université Ryerson 2019 à Washington DC.

Published on 05/07/2019 by Rosalind Gunn

Rosalind Gunn, Directrice du marketing et des communications à YWCA de Cambridge a été sélectionnée par YWCA Canada pour participer à la tournée CanStudyUS de l’Université Ryerson 2019 à Washington DC. Dans son blog, elle réfléchit sur le pouvoir de la narration et plus encore de l’éducation, de la mobilisation et de l’organisation.

Quand j’ai fait une demande à YWCA Canada pour participer à la tournée CanStudyUS, franchement, je ne savais pas à quoi je m’inscrivais. Cela m’a semblé être une chose vraiment plaisante à faire, et une excellente occasion de rencontrer d’autres membres du mouvement YWCA.

Maintenant en revenant de la tournée, je peux affirmer que c’était ces deux choses, mais aussi bien d’autres encore. J’ai acquis d’innombrables expériences et relations au cours de ces cinq jours à Washington, et j’applique déjà bon nombre des leçons apprises à ma façon d’aborder et de faire mon travail.

L’une des idées les plus précieuses que j’ai tirées de ce voyage est des mots des oratrices disant que nous devons partir des valeurs dans les communications, chose qu’un bon nombre de personnes pratiquent. Sarada Peri, ancienne rédactrice principale des discours pour le président Obama, nous a parlé de l’importance de commencer par les valeurs dans la rédaction des discours. Vous pouvez avoir le même message que celui que vous voulez transmettre, mais inévitablement, les valeurs d’un public particulier seront considérablement différentes. Cette dernière a dit qu’il s’agissait d’un point essentiel à prendre en compte lorsqu’elle écrivait  pour un président essayant de gagner la confiance des Américains, et ce des deux côtés. C’est assez semblable pour une organisation féministe qui essaie de défendre les femmes et les filles, tout en luttant contre l’idée que le féminisme n’a plus sa place dans notre société.

Cette tournée a également fourni une occasion unique de renforcer les liens entre les associations membres, ce qui à mon avis, est bénéfique pour le mouvement YWCA. C’est inspirant et stimulant de voir les succès des autres associations. Nous pouvons tirer des leçons de ces réussites et, de la même façon, nous pouvons apprendre des nôtres. Il est très important que nous favorisions ces liens entre les YWCA parce que nous avons toutes de l’expérience, desconnaissances, des ressources et de leçons apprises que nous pourrions partager entre nous. C’est également  l’occasion de renforcer considérablement les capacités de chacune, ainsi qu’une occasion de s’unir sur des questions communes. Les services de garde éducatifs et l’écart salarial sont deux enjeux majeurs qui intéressent toutes les YWCA, ainsi que la justice sociale, l’antiracisme, l’anti-homophobie et la transphobie. On ne peut pas exagérer l’impact d’un même message unifié provenant des YWCA du monde entier. Il peut aussi permettre aux plus petites YWCA de se faire entendre, sachant qu’elles ont la force de l’ensemble du mouvement derrière elles.

Ce que j’ai remarqué pendant notre séjour à la YWCA de la région de la capitale nationale et à la YWCA USA, c’est à quel point l’activisme et le plaidoyer sont enracinés dans leur travail. Elles se font entendre dans leur lutte contre le racisme et leur travail féministe. Elles ont également obtenu un appui important de la part de la communauté. Ces valeurs sont également dans leur slogan : « Éliminer le racisme et autonomiser les femmes. » Je pense que le moment est venu pour les YWCA canadiennes d’adopter une position plus ferme sur les questions qui touchent les femmes et les filles cis, trans et non binaires, en particulier celles de couleur qui sont plus souvent opprimées. Un autre résultat surprenant de cette expérience est le développement de relations personnelles et professionnelles. En toute honnêteté, avant d’aller à Washington, je n’aimais pas le réseautage. Cependant, les gens que j’ai rencontrés à Washington m’ont inspiré et ont accompli tant de choses incroyables, que je voulais les écouter et apprendre de leurs expériences. Je ne peux pas imaginer ne pas essayer d’entrer en contact avec elles par courriels ou en utilisant les médias sociaux. Les autres participantes d’organismes communautaires ont joué un rôle très important dans cette expérience. Lors de notre séjour à Washington, nous partageâmes une chambre à l’auberge et tous les soirs, nous avions un débriefing de la journée. Ces conversations menèrent à des conversations plus larges sur la politique, notre travail et sur la façon dont nous pouvons toutes nous soutenir après le voyage. En plus de ces interactions, les soirées ont fourni des occasions de socialiser avec des organisatrices communautaires que nous avions rencontrées. Ces conversations informelles se sont révélées être parmi les moments les plus instructifs et les plus inspirants de toute la tournée. Ces moments n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas eu ces séances structurées où nous avons tant appris.

Maintenant, après quelques mois de la tournée CanStudyUS, je réfléchis grandement à ce que j’ai appris de ce voyage et comment je vais en faire bon usage dans mon travail.

Tout d’abord, je veux me concentrer davantage sur la recherche d’histoires à utiliser. Deuxièmement, je veux favoriser le développement des liens établis à Washington. Il est extrêmement motivant de savoir qu’il y a des gens à travers le continent qui partagent vos croyances, connaissent votre nom et sont prêts à vous soutenir quand vous les appelez.

Enfin, je ne peux pas oublier de remercier YWCA Canada pour cette occasion. Je m’en souviendrai longtemps !

 

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