Aujourd’hui, nous lançons notre Campagne des roses nationale pour mettre fin à la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes de diverses identités de genre. Face à la crise de la violence basée sur le genre qui prend des proportions critiques au Canada, cette campagne, créée en mémoire des 14 femmes assassinées à l’École Polytechnique le 6 décembre 1989, appelle à une action collective et à un changement systémique.
La campagne débutera par notre Sommet national de plaidoyer à Ottawa, du 18 au 20 novembre, qui réunira des dizaines de leaders de la YWCA provenant de presque toutes les provinces et territoires. Ce sommet permettra d’établir un agenda ambitieux de plaidoyer et de politiques axé sur la justice, la sécurité et l’équité.
Le lancement de la campagne culminera avec l’événement hybride (en présentiel et en ligne) « The Walrus Talks : Ending Gender-Based Violence », qui se tiendra aux musées des beaux-arts d’Ottawa le 19 novembre à 19 h (heure de l’Est). Des centaines de personnes sont attendues sur place et des milliers d’autres en ligne. Pour en savoir plus ou vous inscrire, cliquez ici.
« YWCA Canada est en première ligne de la lutte contre la violence basée sur le genre depuis plus de 150 ans. Nous sommes actuellement confrontés à une véritable épidémie de violence basée sur le genre au Canada et avons du mal à répondre aux besoins. Mais cela peut être un tournant », affirme Aline Nizigama. « Partagez la campagne, participez à l’événement, agissez. Cela prend fin lorsque nous commençons toute et tous ensemble. Une voix, une rose, une action à la fois. »
Impliquez-vous
- Partagez la campagne sur les réseaux sociaux. Retrouvez-nous sur Instagram, Facebook ou bien LinkedIn. Et aidez-nous à diffuser le message en utilisant l’hashtag #YWCARoseCampaign.
- Agissez en visitant la page internet de la campagne et dites-nous comment vous allez commencer.
- Faites un don. Votre générosité contribue au financement de programmes sensibles aux traumatismes, du plaidoyer et du soutien aux personnes survivantes ainsi qu’à leurs enfants. Si vous souhaitez soutenir les actions de votre YWCA locale, veuillez trouver votre YWCA locale ici.
- Partagez une rose en ligne le 6 décembre (Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes du Canada) : téléchargez l’image de la rose et publiez-la sur vos réseaux sociaux en signe de solidarité et pour sensibiliser le public.
Statistiques et faits : La violence basée sur le genre au Canada
- Des organisations de tout le pays commémorent le mois de novembre comme le Mois de la prévention de la violence faite aux femmes.
- Une femme ou une fille est tuée tous les 48heures. 1 sur 5 des personnes victimes sont autochtones (Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation).
- Dans ces féminicides, 93 % des crimes ont été commis par le partenaire intime masculin ou un membre de la famille de la victime (FEGC).
- Une femme est tuée par son ancien ou actuel partenaire intime tous les 4,2 jours. (ACWS).
- En 2024, 187 femmes et filles ont été tuées au Canada (Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation).
- La moitié des victimes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, et 28 % par un autre membre de leur famille. 77 % de ces femmes et filles ont été tuées dans un lieu privé, comme leur domicile (Provincial Association of Transition Houses and Services of Saskatchewan).
- Au moins 154 enfants se sont retrouvés sans mère en 2024 à cause des féminicides (Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation).
- Plus de 1 000 femmes sont refusé·e·s chaque jour des hébergements pour personnes victimes de violence en raison de problèmes de capacité (Fred Victor). Parmi celles qui parviennent à obtenir un lit dans un hébergement temporaire, environ une sur cinq finit par retourner vivre avec son agresseur (Statistique Canada, 2019).
- Rien qu’en Ontario, 106 municipalités ont déclaré que la violence entre partenaires intimes était une épidémie (Building a Bigger Wave).
