«Jardin de la tranquillité, de l’harmonie et des connexions»

Tashin Rodoshi est une immigrante canadienne d’origine bangladaise vivant sur l’île de la Tortue. Elle a passé des années à utiliser l’art comme un outil de guérison de ses traumas et a partagé son expertise en matière de violence basée sur le genre (VBG) pour donner aux communautés les moyens de soutenir les personnes survivantes de la violence. En combinant son désir d’élever les communautés et de s’attaquer à la cause profonde pour établir un changement systémique, elle utilise son art pour perturber les normes sociétales dominantes qui perpétuent l’inégalité, le sexisme, le racisme, le capacitisme, l’homophobie, la transphobie et d’autres formes de discrimination.

Dans un monde sans violence, j’invite les spectateur·trice·s à entrer dans le « Jardin de la tranquillité, de l’harmonie et des connexions », un monde où les individus s’épanouissent dans leurs diverses activités, incarnant la passion, la créativité et la résilience. Ce tableau a été créé pour montrer le pouvoir de la communauté, de la justice sociale et de la guérison intergénérationnelle.

Chaque personnage de l’œuvre représente des passions individuelles et l’esprit collectif d’encouragement mutuel. De l’acte joyeux de chanter au frisson compétitif du basket-ball, de la liberté trouvée dans la danse, de la solitude dans la lecture et des mains nourricières dans le jardinage de bouquets de fleurs, ces moments simples illustrent une communauté dans laquelle les femmes se sentent en sécurité pour créer, s’épanouir et se connecter librement les unes aux autres.

Les couleurs sont intentionnellement vibrantes avec une lumière jaune vif qui brille du centre de l’arbre, il est placé pour refléter l’énergie positive qui vient de la collaboration, du respect mutuel et de l’interconnectivité. À travers le tableau, chaque personnage a sa propre intersectionnalité unique qui comprend sa propre histoire, ses passions et la fluidité de son mouvement transmet un sentiment de libération qui se chevauche les uns avec les autres. Elle évoque l’idée que notre libération et notre liberté sont interconnectées, et que lorsqu’une personne peut s’exprimer, cela crée des répercussions qui poussent d’autres à demander aussi une société équitable.

À travers des couleurs vives et des formes dynamiques, cette œuvre invite les spectateur·trice·s à imaginer un avenir collectif où l’unité, la créativité et le pouvoir de la communauté font partie intégrante de chacune de nos activités. Cette œuvre d’art est une ode à la résilience et un appel à la transformation, nous rappelant comment nous pouvons renforcer nos liens pour nous protéger les unes les autres et envisager un monde qui permet à toutes les femmes d’être libres de créer, de bouger et de s’épanouir en toute sécurité.

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