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La survie est un travail à plein temps: Violence basée sur le genre et emploi

Published on 08/12/2022 by YWCA Canada

À la maison et au travail, la violence basée sur le genre s’infiltre dans tous les aspects de la vie d’une survivante, et l’emploi ne fait pas exception. Qu’il s’agisse de trouver et de conserver un emploi lorsqu’ils subissent ou guérissent de la VBG à la maison ou de faire face à la violence, à la discrimination et au harcèlement sur le lieu de travail, la carrière et la stabilité économique des survivantes sont considérablement affectées.

Trouver et conserver un emploi

Les survivantes sont plus susceptibles de connaître des perturbations dans leurs antécédents professionnels et peuvent se retrouver à changer d’emploi plus fréquemment, ce qui rend plus difficile la recherche d’un emploi rémunérateur.

Une fois qu’elles ont trouvé un emploi,

Quand la VBG survient au travail

La violence basée sur le genre au sein du lieu de travail est un problème grave. Il peut s’agir de violence physique, sexuelle ou psychologique, de harcèlement et de discrimination. Au Canada, un travailleur sur quatre (28 %) a été victime de harcèlement sexuel au travail ou dans le cadre d’un travail. 

Les traumatismes causés par la violence basée sur le genre sur le lieu de travail peuvent avoir un impact profondément négatif sur les performances au travail, avec une baisse de la productivité et des problèmes de sécurité de l’emploi. Les problèmes de santé mentale tels que l’anxiété, l’isolement social, la dépression et le trouble de stress post-traumatique sont courants chez les personnes touchées et peuvent nuire à leur capacité à s’acquitter avec succès de leurs fonctions au travail.

La violence et le harcèlement fondés sur le genre ne sont pas seulement un problème pour les survivantes, mais ils ont également de graves conséquences pour les employeurs. En plus de compromettre la sécurité au travail et de réduire la productivité et l’engagement, la violence basée sur le genre peut entraîner des pertes directes et indirectes coûteuses pour un employeur. La recherche a estimé que les employeurs canadiens perdent environ 18,4 millions de dollars en raison de la violence sexuelle et 77,9 millions de dollars en raison de la violence entre partenaires intimes chaque année. Ces pertes peuvent inclure des coûts administratifs, une diminution de la productivité des survivantes, une responsabilité potentielle pour les dommages causés et une augmentation de l’absentéisme et du roulement du personnel. 

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